C’est un procès de l’horreur qui s’est tenu dans la cour d’assises du Nord (France) ; celui de la mort tragique de la petite Mélinda, 18 mois, ébouillantée.
La nuit de l’horreur de Mélinda
Le 16 mai 2016, Mélinda est âgée de 18 mois. Elle vit avec sa mère, son beau-père et leur logeur. La petite est victime de violences : elle reçoit des coups, des bains glacés et on lui renverse même un seau d’excréments de chien sur la tête. Le père, séparé de la mère, voit les bleus et alerte les services sociaux. Mais cela ne servira à rien.
La nuit du 16 mai 2020, à Neufmesnil, le beau-père de Mélinda lui fait prendre un bain d’eau quasi bouillante à 65 degrés. « Elle hurlait. Elle a vomi et c’est sa mère qui a nettoyé. Elle était rouge et boursouflée. Ils lui ont mis de la crème hydratante. Le lendemain, quand ils ont enlevé la couche, la peau est partie avec », raconte Me Hugo Van Cauwerberge au jury d’assises.
3 personnes sur le banc des accusés
Au procès de la petite Mélinda, trois personnes comparaissent sur le banc des accusés. Le beau-père, qui était âgé de 21 ans au moment des faits, pour acte de torture et barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Ses proches le décrivent comme un homme immature, influençable et fragile. Le psychiatre, lui, avance qu’il est un homme impulsif, agressif et violent. Il aurait été victime d’un viol à 12 ans.
La mère est qualifiée par ses proches de personne manipulatrice, méchante et jalouse. Elle a déjà été condamnée à 3 mois de prison avec sursis pour violences aggravées sur une autre de ses filles, décédée également à l’âge de 20 mois sous les coups de son parrain. Elle est mise en examen pour privation de soins avec des faits ayant entraîné la mort. Le logeur, quant à lui, est accusé de viol par le beau-père et a déjà été condamné pour agression sexuelle sur une mineure de moins de 15 ans qui était en fait sa nièce. Il est poursuivi pour ne pas avoir empêché le crime.
Avec Le Tribunal Du Net
