La police du comté de Nakuru, au Kenya, a arrêté un homme de 53 ans pour avoir massacré l’amant secret de sa femme, âgé de 35 ans, après les avoir surpris en flagrant délit de relations sexuelles dans sa maison.
La Direction des enquêtes criminelles (DCI) du Service national de la police a révélé cette information sur sa page Facebook le vendredi 1er avril.
Dans sa déclaration, la DCI a indiqué qu’Edwin Komen avait été tué à l’arme blanche le jeudi 31 mars à 14 heures à Ukwala, à Keringet, dans le sous-comté de Kuresoi South.
La direction a expliqué que le mari anonyme est rentré chez lui et a trouvé le défunt et sa femme en train de coucher ensemble.
Il s’est mis en colère et n’a pas pu contrôler son tempérament, alors il a pris une énorme machette avec laquelle il a tailladé la tête du rival décédé à 3 reprises, entraînant sa mort sur place.
Le DCI a déclaré que le suspect, qui est actuellement en garde à vue au poste de police de Keringet, sera mis en accusation pour répondre de l’acte sanglant.
« Un homme de 35 ans a perdu la vie hier après avoir été trouvé en pantalon avec la femme d’un autre homme.
Dans un incident qui a choqué les villageois d’Ukwala à Keringet, dans le sous-comté de Kuresoi South, Edwin Komen a trouvé la mort de la manière la plus improbable, aux alentours de 14 heures hier.
Plus tôt, Komen avait été introduit dans la maison de l’homme par sa femme, où ils passaient le meilleur moment de leur vie, avant d’être surpris par le mari de la femme.
Dans un accès de rage, l’homme de 53 ans a pris une machette et s’est jeté sur le jeune homme assiégé, lui tailladant impitoyablement la tête à trois reprises, le tuant sur le coup. Dans la mêlée qui a suivi, la femme s’est enfuie vers des fermes voisines et n’a pas été revue », indique le communiqué de la DCI.
Il ajoute que l’incident a laissé les habitants de la région dans un état de traumatisme.
Les villageois qui ont entendu l’agitation se sont précipités sur la ferme pour avoir un aperçu de la scène, jamais vue dans le calme caractéristique du village d’Ukwala. Les femmes scandaient des incantations en se tenant la tête, tandis que les enfants curieux se bousculaient pour avoir un aperçu de ce qui se passait.
Pendant ce temps, le chef de la région, Peter Langat, qui a qualifié l’incident de malheureux, a encouragé les villageois à ne pas se faire justice eux-mêmes dans de telles circonstances.
