Qui dit écolo, dit connecté à la nature. Et certains d’entre nous le sont tellement qu’ils n’hésitent pas à impliquer leurs fluides corporels dans leur démarche ! Voici quelques exemples de méthodes 100 % naturelles, certes peu ragoûtantes, mais non moins astucieuses.
Le sang menstruel pour nourrir les plantes
Si vous avez déjà opté pour la coupe menstruelle ou les serviettes hygiéniques lavables et que l’idée ne vous rebute pas trop, sachez que vous pouvez utiliser le sang de vos règles pour nourrir vos végétaux. Riche en fer et en nutriments essentiels à la croissance des plantes (sodium, phosphore, potassium, etc.), le sang menstruel représente en effet un engrais efficace. Attention toutefois si vous l’utilisez dans votre potager : les bactéries peuvent vite proliférer et s’immiscer dans vos aliments.
L’urine pour chasser les parasites
Le sang n’est pas l’unique fluide corporel utilisé comme engrais. Récemment, des chercheurs en agroécologie ont attiré l’attention sur… l’urine. Tout comme le sang des règles, l’urine serait, en effet, capable de nourrir toutes sortes de plantes et d’éloigner du même coup les parasites.
Techniquement, il est possible de récupérer tous ces nutriments bons pour la croissance des plantes en procédant à la séparation des urines. Une méthode à l’étude dans plusieurs pays, tels que les États-Unis, l’Afrique du Sud, l’Éthiopie, l’Inde, le Mexique, mais également la France.
Si cette méthode fait parler d’elle en ce moment, notamment en raison de la forte inflation liée à la guerre en Ukraine, elle ne date pourtant pas d’hier. Nos grands-parents l’utilisaient déjà ! Une pratique qui a progressivement disparu avec l’arrivée des engrais chimiques, mais qui pourrait donc faire son grand retour.
Faire pipi sous la douche
On reste dans la thématique urine… Mais cette fois, c’est sous la douche que cela se passe ! Si vous n’avez pas de toilettes sèches chez vous, il y a fort à parier que vous avez déjà mis l’astuce de faire pipi sous la douche en pratique ! Considérée comme écologique, cette habitude, ou réflexe, dont on n’ose pas toujours parler en public permet en effet d’économiser quelques litres d’eau puisqu’elle n’implique pas de tirer la chasse. Même si, on vous l’accorde, cela se limite (en principe) à une fois dans la journée.
Se laver moins souvent
Certains ou certaines peuvent pousser le vice plus loin, en optant pour la solution inverse, c’est-à-dire en faisant l’impasse sur la douche et en espaçant les jours de lavage. Selon un sondage Ifop publié en 2020, cette méthode ne serait d’ailleurs pas si anecdotique, puisque 19 % des Françaises et 29 % des Français affirment la mettre en pratique.