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“Dubaï porty porta” : voici les graves dangers auxquels s’exposent les consommatrices d’excréments

Credit Photo : DR

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Depuis quelques jours, le monde entier est bouleversé par l’affaire “Dubaï porty porta“, une pratique sexuelle caractérisée par la consommation des déchets humains en plus des maltraitances physiques que subissent les victimes, pour la plupart des jeunes filles africaines de la part de leurs bourreaux arabes. 

Au vu d’un spécialiste en la matière, celui ou celle qui consomme des excréments court de graves dangers sanitaires.

En fait, la consommation des matières fécales, appelées communément “Caca” n’est pas sans conséquence pour l’être humain. 

Selon le docteur nutritionniste ivoirien Gnaïkazi Guéï Koré, qui définit le péril fécal comme l’ensemble des maladies liées aux excréments, la contamination se fait en général par ingestion de matières fécales (fèces) qui elles-mêmes contiennent des microbes responsables de nombreuses maladies. 

Elle se fait donc par la bouche le plus souvent (féco-orale) qui est le fait d’avaler une toute petite quantité de caca qui contient des microbes responsables de la maladie.

Ainsi, les principales maladies liées au péril fécal sont : Hépatite A caractérisée par une diarrhée modérée, une fatigue et la jaunisse, la poliomyélite qui est une paralysie dûe à l’absence de croissance des membres. 

L’autre maladie révélée par le spécialiste est la salmonelle appelée aussi typhoïde dont les symptômes sont la fièvre, les céphalées et une forte diarrhée. 

Les excréments peuvent aussi provoquer le choléra qui est une forte diarrhée suivie de vomissements et de douleurs abdominales. En plus des maladies citées, l’on peut ajouter l’émission des ascaris qui sont des vers dans les selles ou la bouche avec des complications liées aux douleurs abdominales. 

L’anémie et une diarrhée glairo-sanguinolente (amibes) peuvent également subvenir quand les maladies suscitées ne sont pas vite traitées. Les modes de transmission de la maladie d’une personne à une autre sont manuels, buccaux ou à travers la nourriture ou encore les mouches. 

Les risques de transmission des infections sexuellement transmissibles comme le VIH à la suite de la coprophagie ( action de consommer des excréments) sont quasi inexistants sauf en cas d’inflammation ou plaies sur la bouche. 

Par contre, sont transmises de façons plus fréquentes les autres IST : chlamydias, herpès, la gonococcie, la syphilis et l’hépatite B. C‘est pour éviter toutes ces maladies que docteur Gnaïkazi Guéï Koré recommande que l’on se débarrasse vite des défécations en les déposant dans des trous qui sont par la suite bien couverts.