La nomination d’Éric Dupond-Moretti dans le gouvernement Jean Castex ne cesse de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Les magistrats ne manquent pas de porter des critiques à son encontre.
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Même la déclaration du nouveau ministre lors de la passation de pouvoir ne les a guère rassurés : « Je serai le garde des Sceaux du dialogue et j’accepterai la contradiction, dont j’ai toujours été un ardeur défenseur », affirmait Eric Dupont-Moretti, comme une main tendue à ses critiques.
« Il est exécrable, il passe son temps à faire des remarques », confie un juge à Sputnik avant d’ajouter : « Il n’y a pas d’audience sereine avec lui. Les incidents sont systématiques ».
Un garde des Sceaux mal léché, donc ? « Il y a, aux assises, une coutume : à la fin des débats, chaque avocat se rend dans le bureau du président pour lui serrer la main. C’est une habitude vieille de plusieurs siècles. Mais lui ne le fait jamais ».
