Lors de sa rentrée politique le dimanche 6 septembre à Fréjus (Var), Marine Le Pen a promis de combattre «la barbarie», mettant plus que jamais l’accent sur l’insécurité, et attaqué de front le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, qualifié de «Taubira en pire», selon l’AFP.
«C‘est une véritable barbarie qui s’installe», or «avec la barbarie, on ne négocie pas, on la combat», a lancé la présidente du Rassemblement national et candidate déjà déclarée à la présidentielle, lors d’un discours virulent devant un public réduit à près de 400 élus, journalistes et militants, coronavirus oblige.
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«Cet été fut un été meurtrier, (…) comme si l’intarissable promesse du vivre-ensemble se retournait contre ses promoteurs au pouvoir», «plus occupé à faire croire qu’à faire», a ajouté la politique.
Marine Le Pen faisait allusion à plusieurs faits divers violents cet été, vus par son parti comme un «ensauvagement» de la société, un terme repris par plusieurs ministres et leaders de la droite.