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E-commerce : le Togo fait mieux que la Côte d’Ivoire

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La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) a rendu public, cette semaine, son indice du commerce électronique B2C en 2018. Le rapport est un baromètre qui détermine la place qu’occupe le commerce électronique dans plus de 151 économies.

E-commerce, Togo, Cnuced, Côte d’Ivoire, Quatre indicateurs clés composent cet indice. Pour le Togo, cette édition dresse le portrait d’un secteur du e-commerce embryonnaire.

Seulement 12 % de la population togolaise utilise Internet, bien en deçà de la moyenne africaine. Toutefois, selon la Cnuced, 45 % des personnes âgées de plus de 15 ans possèdent des comptes auprès d’une institution financière ou d’un fournisseur de services de monnaie mobile, faisant du pays ouest-africain, l’une des destinations les plus inclues financièrement.

Au niveau de la sécurité, le Togo dispose, selon le rapport, de 19 serveurs internet sécurisé par million d’habitants, alors que Maurice, le Nigeria ou l’Afrique du Sud, le trio de tête, en possède respectivement 56, 52 et 83.

Quant au 4e critère du classement, en matière de développement du réseau postal, le Togo réalise un score de 41/100.

L’indice de la CNUCED mesure également le pourcentage d’individus faisant des achats en ligne. À ce stade, aucun chiffre n’a été donné en ce qui concerne le Togo.

Globalement, le Togo glisse de 10 places, et se classe 21e africain. Au sein de l’espace CEDEAO, le pays n’est dépassé dans le classement que par le Nigeria, le Ghana, et le Sénégal, leader du e-commerce au sein de l’UEMOA.

La Côte d’Ivoire occupe la 24e place, le Mali, la 28e, le Burkina, la 30e, le Bénin, la 33e place. La boucle du classement est assurée par l’Afrique avec la Guinée (42e), le Tchad (43e) et le Niger (44e).

Dans le classement mondial, le Togo se positionne à la 121e place. En octobre dernier, dans un rapport publié à Ouaga, la Cnuced estimait que le Togo avait encore des efforts à réaliser dans le domaine du commerce en ligne. L’organisation estime que les paiements en ligne limités et les livraisons difficiles hors de la capitale Lomé, constituent les principaux freins à l’épanouissement du e-commerce.