L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tiré la sonnette d’alarme. Deux personnes seraient décédées des suites d’Ebola en République démocratique du Congo.
Il s’agit de la 14e épidémie d’Ebola que le pays connaît depuis 1976. Lors des épidémies passées, les taux de mortalité ont varié de 25 à 90 %, ce qui en fait l’une des maladies les plus mortelles.
Ebola se transmet en entrant en contact avec les fluides corporels d’une personne infectée ou des matériaux contaminés. Les symptômes comprennent des douleurs musculaires et de la fièvre, qui ressemblent à ceux observés dans d’autres maladies courantes telles que le paludisme.
Dimanche, un patient de 31 ans est décédé des suites de la maladie dans la ville de Mbandaka, dans le nord-ouest du pays, selon l’Institut national de recherche biomédicale. L’homme a commencé à montrer des symptômes le 5 avril mais n’a pas cherché de traitement pendant plus d’une semaine. Il a été emmené jeudi dans un centre de traitement spécial Ebola et est décédé plus tard dans la journée, a confirmé l’Organisation mondiale de la santé. Il a été confirmé qu’un deuxième patient atteint d’Ebola est décédé dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo. Les détails du deuxième décès n’ont pas encore été publiés.
« Le temps n’est pas de notre côté. La maladie a pris une longueur d’avance de deux semaines et nous jouons maintenant du rattrapage », a déclaré le directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique, le Dr Matshidiso Moeti.
Les autorités ont déjà introduit des mesures d’urgence pour tenter de contenir la dernière épidémie. Plus de 70 contacts ont été établis suite au premier décès. L’organisme de santé a déclaré que la prochaine étape consistera à déployer davantage de vaccins.
L’épidémie d’Ebola actuelle est la 14e en RDC depuis 1976 et la sixième depuis 2018. La dernière a été déclarée le 8 octobre de l’année dernière après qu’un garçon de trois ans est tombé malade, selon l’OMS. Il est décédé deux jours avant l’annonce après avoir souffert de douleurs à l’estomac, de difficultés respiratoires, d’une perte d’appétit, de selles sombres et de sang dans ses vomissements. Des avancées médicales ont été réalisées depuis la première épidémie en 1976, et des traitements efficaces sont désormais disponibles. Cela contribue à améliorer considérablement les taux de survie.
Avec Afrikmag