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Edouard Philippe sous tension : « Quand on vise quelqu’un, on ne le rate pas, on le tue »

Crédit photo : Gala

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Tout en haut des sondages de popularité, et auteur d’un prochain livre, Impressions et lignes claires (ed. JC Lattès), vu comme un premier pas vers une candidature, Edouard Philippe continue de laisser planer le doute sur ses intentions pour 2022. Mais si certains ne peuvent croire à une “trahison” envers Emmanuel Macron, qui l’avait enrôlé en 2017, d’autres prennent soin de rappeler qu’il reste un animal politique redoutable, comme le prouve cette anecdote rappelée par L’Opinion.

En avril 2019, Edouard Philippe voit Gilles Le Gendre, patron des députés LREM, ciblé par les critiques : la presse se fait écho de la nomination de sa femme Raphaële Rabatel en tant que directrice de la communication de la Française des jeux. Lors d’un dîner, ce dernier lui fait alors part de sa colère et de ses soupçons envers Matignon, qu’il accuse d’être derrière cette polémique. La réponse du Premier ministre sera musclée : “Non, Gilles, cela ne peut pas être Matignon. Car nous, quand on vise quelqu’un, on ne le rate pas. On le tue”, avait lâché le juppéiste fan de boxe.

“Attention, le juppéiste peut être très susceptible…”

Preuve de plus que derrière le flegme affiché par le maire du Havre, se cache aussi un redoutable homme politique prêt à lâcher les coups en 2022. Chez les macronistes, il inquiète d’autant plus qu’il n’apprécierait pas certaines sorties de proches du chef de l’Etat, considérant son soutien comme acquis, ou à l’inverse alimentant la théorie d’une trahison. “S’il y a un truc qu’il ne supporte pas, c’est qu’on parle ou qu’on pense à sa place, prévient un élu proche d’Edouard Philippe dans Le Parisien. Attention, car le juppéiste peut être très susceptible…”, ajoute-t-il à propos de l’ex-chef du gouvernement, pas fan de son successeur Jean Castex.

Face aux rumeurs d’une candidature, celui qui est l’un des préférés des sympathisants de droite, orphelins d’un champion pour 2022, a timidement tenté de calmer le jeu. Du “mauvais off”, a-t-il récemment dénoncé au sujet de ses possibles tensions avec le président, autour duquel on craint aussi une absence de soutien pour 2022. Mais certains lui prêtent d’autres intentions, y compris une possible “coalition” avec Emmanuel Macron lors du scrutin à venir. Pour mieux se lancer en 2027.

Avec Gala