Dans la vision du chef de l’État à travers le point dix de la feuille de route du gouvernement, notamment celui de faire de l’éducation togolaise, une éducation de qualité, un atelier portant sur le projet de validation des ressources éducatifs a démarré ce mardi 05 mars 2024 à l’hôtel Concorde de Lomé.
Cet atelier a été organisé par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en partenariat avec le Ministère en charge de l’enseignement primaire, secondaire et technique et de l’artisanat, avec l’Agence française de développement.
Durant trois jours, une vingtaine d’acteurs nationaux du secteur éducatif échangeront sur la problématique des ressources éducatives et le processus d’élaboration de la stratégie nationale de production et de diffusion des ressources éducatives du Togo.
En effet, pour atteindre cet objectif (celui de rendre qualitative l’éducation), plusieurs ressources ont été aux préalables mises à disposition des élèves comme des programmes et manuels.
Il s’agit donc part cet atelier de rendre encore plus vives les compétences des enseignants dans la bonne fonction de leur métier en utilisant les outils préexistants. “Quand on parle de qualité de l’enseignement, on parle de structures d’accueil, mais aussi, on parle de la formation des enseignants’’, indique Agbozoh Koffi, Directeur de la Direction des Programmes et Innovations Pédagogiques (DPIP).
L’implication de l’UNESCO dans cette dynamique, comme l’indique le directeur de la DPIP est d’aider les acteurs nationaux à élaborer une stratégie d’utilisation des ressources éducatives et par ricochet à contrer la carence des matériels éducatifs qui quelquefois se révèlent insuffisants.
Un programme qui vise à redynamiser l’écosystème éducatif de la sous-région
Outre le Togo, ce programme est également présent dans d’autres pays de la sous-région tels que le Sénégal ou le Burkina Faso.
“Il s’agit notamment (à travers ce projet), de soutenir les pays à élaborer des stratégies opérationnelles et viables de productions et de diffusions des ressources éducatives”, précise Youssouf Ouattara, responsable principale du projet ressources éducatifs du bureau de l’Unesco à Dakar au Sénégal.
Cependant, selon ce dernier, il ne s’agit pas uniquement de produire et de diffuser, mais aussi de soutenir les acquis d’apprentissage. “Quand on parle de qualité de l’éducation, on parle de qualité des apprentissages. (…) Pour cette question, il faut des enseignants, un environnement éducatif propice, mais aussi des intrants pédagogiques, notamment des ressources éducatives de qualité ’’, renchérit-il.
Rappelons que le projet a démarré en décembre 2020. Après une phase de diagnostic réalisée en 2022 dans trois pays (Togo, Sénégal, Burkina Faso), il s’agit maintenant de la phase pratique, visant à élaborer un document cadre dans la production de ressources éducatives. Ceci dit, le projet prendra fin en juin 2026.
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