L’utilisation de la violence dans l’éducation présente des conséquences néfastes pour les enfants. Il faudrait donc remplacer cette méthode par d’autres beaucoup plus efficaces.
C’est ce qui a réuni les professeurs de l’Université de Lomé lors d’une conférence organisée ce vendredi 08 juillet 2016 par la Coalition nationale togolaise pour l’éducation pour tous.
Ceux-ci proposent des méthodes alternatives à la violence qui se fondent sur les principes de la discipline positive et sur le respect de la déontologie du métier de l’enseignant.

Selon Akakpo Noumado Séna, Enseignant-chercheur à l’Université de Lomé, « L’enseignant doit faire correctement son travail et gérer les problèmes des jeunes et des adolescents en se fondant sur la discipline positive.»
La discipline positive, explique-t-il, « est basée sur trois principes. Tout d’abord, Il faudrait que les sanctions à appliquer aux enfants respectent leur niveau psychologique de développement. Ensuite, que la sanction respecte la dignité de l’enfant et enfin que celle-ci soit en lien avec la faute commise. »
« Il ne s’agit plus de punition qui est plutôt négative mais de sanctions dans le but d’amener l’enfant pour le corriger à améliorer son comportement et son travail », va-t-il renchérir.