Le pape François a entamé une visite historique au Canada le dimanche 24 juillet, pour présenter ses excuses aux peuples autochtones pour les abus commis par les missionnaires dans les pensionnats, un an après la découverte des corps de près de 200 élèves dans une fosse commune d’une ancienne école catholique.
Le gouvernement canadien a admis que les abus physiques et s3xuels étaient endémiques dans les écoles chrétiennes financées par l’État qui ont fonctionné du 19e siècle aux années 1970.
Quelque 150 000 enfants autochtones ont été retirés de leur famille et forcés d’y assister dans le but de les isoler de l’influence de leur foyer, de leurs langues et cultures autochtones et de les assimiler à la société chrétienne du Canada.
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Les groupes autochtones cherchent plus que de simples mots, alors qu’ils réclament l’accès aux archives de l’église pour connaître le sort des enfants qui ne sont jamais revenus des pensionnats.
Ils veulent également que justice soit rendue aux agresseurs, des réparations financières et la restitution des artefacts autochtones détenus par les musées du Vatican.
La chef national de l’Assemblée des Premières Nations, RoseAnne Archibald, l’une des leaders autochtones les plus éminentes du pays, a déclaré que plusieurs membres de sa famille avaient fréquenté des pensionnats, dont une sœur décédée dans un pensionnat en Ontario.
L’Église catholique du Canada affirme que ses diocèses et ses ordres religieux ont fourni plus de 50 millions de dollars en espèces et en nature, et espèrent ajouter 30 millions de dollars de plus au cours des cinq prochaines années.