À la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies, la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Professeur Mariatou Koné, a mis en lumière les avancées de la Côte d’Ivoire en matière d’égalité des genres.
Elle est intervenue à la faveur de la célébration du 80e anniversaire de l’institution.
Au cours de son intervention, elle a indiqué que la vision du président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, a fortement influencé la mise en œuvre du plan d’actions 2030.

« Des réformes législatives, réglementaires et institutionnelles ont été entreprises dans tous les domaines de la vie publique afin d’améliorer les conditions de vie des femmes et des filles », a-t-elle souligné.
Poursuivant, elle a indiqué que l’égalité des sexes figure désormais parmi les piliers du Plan National de Développement (PND) 2026-2030. Cette orientation a permis à la Côte d’Ivoire d’obtenir la première place dans la tranche des pays à revenus intermédiaires pour les indicateurs genre du Millenium Challenge Corporation (MCC) avec une note de 15,6/100.
Dans le secteur de l’éducation, ajoutera la Ministre Mariatou Koné, les filles affichent des performances remarquables, parfois supérieures à celles des garçons lors des examens et évaluations certificatives. Cette progression est soutenue par la construction de plusieurs lycées d’excellence de jeunes filles avec internat, destinés à renforcer la scolarisation et à améliorer le taux d’achèvement du secondaire.
Aussi a-t-elle indiqué que le gouvernement a initié une réforme des Institutions de Formation et d’Éducation Féminines (IFEF) afin d’offrir aux jeunes filles déscolarisées ou analphabètes des compétences. Cela en partenariat avec le secteur privé. À cet effet, une enveloppe de 10,05 milliards de FCFA a été mobilisée pour la mise en œuvre jusqu’en 2026.
Sur le plan sanitaire, un plan d’investissement mis en œuvre vise, selon la Ministre, à réduire la mortalité maternelle et infantile, tout en améliorant l’état nutritionnel des femmes et des enfants.
Pour la ministre Mariatou Koné, ces acquis traduisent la « ferme volonté des autorités ivoiriennes de respecter les engagements internationaux en faveur de la protection des droits des femmes et la réduction des inégalités de genre ».