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Egypte : Abdel Fattah al-Sissi prêt à intervenir «directement» en Libye

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Le samedi 20 juin 2020, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a prévenu que toute avancée des forces du Gouvernement d’union nationale (GNA), soutenues par la Turquie, vers la ville stratégique de Syrte, en Libye, pourrait mener à une intervention “directe” du Caire. Par cette intervention, l’Egypte serait le second pays à intervenir en Libye.

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Selon le Journal le Monde, depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011 après une révolte populaire et une intervention militaire occidentale, la Libye est plongée dans le chaos et une guerre protéiforme, complexifiée par la présence accrue d’acteurs internationaux qui agissent néanmoins officieusement, à l’exception, jusque-là, de la Turquie. Puisqu’elle a rendu officiel son soutien au GNA. La déclaration du président égyptienne est un avertissement à l’endroit du GNA alors que les forces restent freinées dans leur avancée vers la ville côtière de Syrte, verrou stratégique vers l’Est et sous contrôle du maréchal Haftar. Si cette ligne est franchie, la sécurité de l’Égypte, qui partage une frontière poreuse avec la Libye, nécessitera une « intervention directe » des forces égyptiennes dans le pays, a-t-il déclaré.

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« Toute intervention directe de l’Égypte est devenue légitime au niveau international, que ce soit au regard de la charte de l’ONU sur la légitime défense ou qu’elle se base sur la seule autorité légitime élue par le peuple libyen : le président égyptien évoque ici le Parlement basé à Tobrouk puis depuis 2019 à Benghazi, en Cyrénaïque. Le président égyptien évoque ici le Parlement basé à Tobrouk puis depuis 2019 à Benghazi, en Cyrénaïque.

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Ankara a de son côté exigé le samedi, le retrait des troupes du maréchal Haftar de la ville de Syrte comme condition préalable à toute trêve. « Un cessez-le-feu doit être viable (…) ce qui veut dire que les forces de Haftar doivent se retirer de Syrte et d’al-Joufra », a déclaré le porte-parole de la présidence turque, Ibrahim Kalin, lors d’un entretien avec l’AFP à Istanbul.