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Egypte : des utilisatrices de TikTok incarcérées pour « incitations à la débauche »

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6 jeunes « TikTokeuses » ont été arrêtées en Egypte fin juillet pour atteinte aux bonnes mœurs. Des arrestations qui, pour beaucoup, viennent mettre en lumière la disparité de traitement entre les hommes et les femmes.

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Condamnée le mercredi 29 juillet, Manar Samy a été reconnue coupable pour « incitation à la débauche ». Elle écope d’une peine de 3 ans pour des vidéos postées sur TikTok où elle danse et chante en playback des chansons à succès.

Quelques jours plus tôt, 4 Égyptiennes avaient été condamnées à deux ans de prison pour atteinte aux bonnes mœurs, également pour des publications sur TikTok, l’application la plus populaire chez les 15-25 ans du moment à travers le monde.

Pour l’ONG de protection des libertés numériques, ce sont « toutes des femmes, toutes jeunes, toutes exerçant leur droit à la liberté d’expression en ligne. »

Depuis que le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi a ratifié la loi sur la cybercriminalité et adopté une nouvelle loi sur la régulation des médias il y a deux ans, la répression s’est durcie pour les acteurs du monde numérique de tout type.

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Haneen Hossam a elle aussi été condamnée. L’étudiante avait posté en avril sur TikTok une vidéo annonçant à ses quelque 1,3 million d’abonnés que les filles pouvaient gagner de l’argent en travaillant avec elle sur les réseaux sociaux, un message interprété comme un appel à la prostitution.

Des militants ont appelé à la libération de toutes ces détenues. Ils ont également dénoncé les poursuites contre ces jeunes femmes tandis que des hommes soupçonnés d’agressions sexuelles n’en font que rarement l’objet.