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Ekpantchontchon, pour se rappeler des mânes des ancêtres d’Agbodrafo

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La cité d’Agborafo, porte d’entrée du pays Guin (33 km à l’Est de Lomé, la capitale togolaise), a rassemblé ses natifs venus des quatre coins du monde autour de ‘Ekpantchontchon’ ce jeudi 21 septembre.

Il s’agit d’une cérémonie de commémoration de la bataille de fuite livrée par leurs ancêtres capturés dans les zones géographiques des actuels États comme le Ghana, le Burkina-Faso, le Niger et le Nigeria contre les colons esclavagistes avant de venir s’installer au Togo.

Ainsi, chaque année, tous les fils et filles d’Agbodrafo se recouvrent d’herbes ou de buissons pour cacher leur identité comme l’ont fait il y a six (06) siècles leurs ancêtres.

Pour les uns, cette cérémonie représente un jour sacré au cours duquel il faut purifier son âme et implorer la bonté de la divinité de la ville. Pour d’autres, c’est la période de l’année où il faut travestir son identité par celle d’un personnage de circonstance.

Ce canton de 23 villages, le plus grand de la préfecture des Lacs, a vu une flopée de gens répondre à l’appel de cette cérémonie qui dure trois (3) jours.

Il est à rappeler qu’Agbodrafo est une ville remplie de vestiges historiques pour avoir été une porte de départ des esclaves vers l’Amérique.