Présent à la cérémonie de présentation du projet Renaissance par Didier Drogba, dans l’après-midi du lundi 18 avril 2022, au Sofitel Hôtel Ivoire, Albert Drogba, père de l’ex-buteur ivoirien, candidat à l’élection du président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), s’est prononcé sur les chances de succès de son fils, lors du scrutin du samedi 23 avril 2022, à Yamoussoukro.
Bien avant, il a exprimé « l’énorme joie » qui l’anime devant la mobilisation des Ivoiriens derrière la candidature de son fils. « Je suis vraiment content. Je remercie le bon Dieu pour qu’il le protège toujours », a-t-il confié à Linfodrome, dans la salle du Sofitel Hôtel Ivoire où Didier Drogba présentait le projet Renaissance.
Le souhait du père de Didier Drogba
Pour Albert Drogba, « Dieu fera qu’il (Didier Drogba : ndlr) sera le président de la FIF au soir du 23 avril 2022. C’est un souhait. C’est pour la Côte d’Ivoire. Ce sera un plaisir pour toute la Côte d’Ivoire », a-t-il dit.
Quel sera son état d’âme au soir du 23 avril prochain, si son fils est élu président de la FIF ? « Ce sera la réaction d’un père. Je serai heureux », puisque « Sa joie fait ma joie », a-t-il dit, sourire aux lèvres.
Il a tenu à relever le caractère sportif de cette élection et montré qu’il demeure fair-play. D’ailleurs, il a souhaité que « Le meilleur gagne », mais précisé que « Le meilleur », c’est son fils Didier Drogba.
Depuis que l’ex-capitaine des Éléphants de Côte d’Ivoire a manifesté son intérêt à diriger la FIF, ses parents, à savoir son père Albert Drogba et sa mère Clotilde Drogba lui apportent régulièrement leur soutien.
Le « parcours atypique » de Didier Drogba
Au Sofitel Hôtel Ivoire, les deux étaient encore là pour le soutenir. Et à cette occasion, l’ancien buteur des Éléphants a trahi un secret pour montrer qu’il a un « parcours atypique ».
« Mes parents sont là aujourd’hui et je me permets de trahir ce secret. Avant d’avoir ce nom de légende, j’accompagnais ma mère dans les salles de sport pour nettoyer le sol avec elle. Parce qu’on vivait dans un 12 mètre carré. Et on était 6 enfants et il fallait aider nos parents à vivre.
J’accompagnais mon père, tôt le matin, à 5h du matin, distribuer des prospectus dans chaque boite à lettre pour avoir un peu d’argent pour qu’il puisse garder la tête haute et nourrir sa famille », a-t-il révélé.
Poursuivant, il a raconté comment il a bataillé dur aux côtés de ses parents. « Il m’est arrivé, à moi, la légende, d’aller au secours populaire. Mes parents m’envoyaient là-bas, pour prendre 4 morceaux de pains, 4 bouteilles de lait, 2 plaquettes de beurre. Je repars dans le bus, je ramène ça à la maison. Ils sont là », a-t-il rappelé.
Avec Linfodrome
