Élection présidentielle en Côte d’Ivoire : l’ONU fait une importante demande

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Crédits photo : Africa Union

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Leonardo Santos Simão, représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies (ONU) pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, multiplie les rencontres à Abidjan avant l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire.

Il a échangé samedi 20 septembre avec plusieurs candidats à l’élection présidentielle du 25 octobre, rapporte l’AIP.

« La nécessité de garantir des élections apaisées, inclusives et transparentes » constitue le fil conducteur de ces discussions.

Jean-Louis Billon, candidat du Congrès démocratique (CODE), a reçu l’émissaire onusien dans ses locaux d’Abidjan-Cocody, précise l’Agence ivoirienne de presse.

Simone Ehivet Gbagbo, présidente du Mouvement des générations capables, a également échangé avec la délégation de sept membres. « Je réagis positivement à une telle sollicitation. Il faut que notre pays sorte des crises aiguës que nous avons connues », a-t-elle déclaré selon l’AIP.

Bref, l’ONU pousse pour la stabilité. « La violence n’arrive pas par hasard, la paix non plus. Elle résulte des efforts délibérés vers la paix et la stabilité », a expliqué Santos Simão à sa sortie d’audience au siège du MGC.

La mission intervient dans un contexte particulier. En juillet, la CEDEAO avait déjà envoyé une délégation conduite par le professeur Théodore Holo pour évaluer le climat politique à quatre mois du scrutin, selon Abidjan.net.

Cinq candidats figurent sur la liste définitive validée par le Conseil constitutionnel le 10 septembre. Alassane Ouattara (RHDP), Jean-Louis Billon (CODE), Ahoua Don-Mello (indépendant), Lagou Adjoua Henriette (GPPP) et Simone Ehivet Gbagbo (MGC) sont en lice, confirme Wikipedia.

Plusieurs leaders emblématiques n’ont pas été retenus. Laurent Gbagbo (PPA-CI), Tidjane Thiam (PDCI-RDA) et Pascal Affi N’guessan (FPI) voient leurs dossiers rejetés. Une situation que dénonce l’ancien Premier ministre Affi N’guessan.

« Nous considérons que la mission des Nations Unies ne doit pas s’arrêter à sa mission », insiste l’ancien chef de gouvernement. Il appelle l’ONU à porter la question devant le Conseil de sécurité pour « stopper le processus électoral actuel » et ouvrir un « dialogue inclusif ».

Enfin, l’émissaire onusien avait déjà rencontré Alassane Ouattara jeudi 18 septembre au Palais présidentiel, rapporte Linfodrome. « On avance dans la préparation des élections », avait conclu Santos Simão après cette audience.

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