L’Assemblée nationale au Togo a adopté récemment un nouveau code électoral et une nouvelle charte des partis politiques. Selon l’assemblée nationale, les modifications apportées à la charte des partis politiques repositionnent les partis politiques comme acteurs principaux de la vie politique du pays.
Ainsi, la nouvelle loi favorise la réforme du cadre légal d’exercice des formations politiques pour une meilleure structuration, organisation, représentativité ainsi qu’une responsabilité dans la gouvernance administrative et financière d’un parti politique.
En outre, elle précise les nouvelles conditions de création de partis politiques notamment par des Togolais d’origine, prévoit l’augmentation du nombre de membres fondateurs en vue d’une plus grande représentativité de ces derniers.
Elle modifie les modalités d’attribution de l’aide financière de l’Etat aux partis politiques. Prenant en compte le critère matériel et la reddition des comptes, les innovations introduites font désormais obligation aux partis politiques de disposer d’un siège et d’une adresse, de tenir au moins un (01) congrès tous les cinq (05) ans et de rendre compte en matière de gestion financière à la Cour des comptes.
Parmi toutes ces nouvelles dispositions, une mesure fait débat. il s’agit de celle concernant l’interdiction faite à un binational de créer et de diriger une formation. Pour certains opposants, c’est une ruse du pouvoir pour interdire un retour au pays des pourfendeurs du régime.
Selon Christian Trimua, le porte-parole du gouvernement, “toutes ces réactions dénotent un défaut d’information”.
Le ministre a invité ce mardi sur une radio locale ‘les uns et les autres à bien consulter les textes et à prendre le temps de les lire avant de faire les commentaires déplacés’.