Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Elections en Guinée-Bissau : l’opposition exige un nouveau recensement

Facebook
Twitter
WhatsApp

Une polémique autour du fichier électoral amène l’opposition à réclamer un nouveau recensement.

En effet, une mission des Commissions nationales des élections de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Econec), vient s’enquérir des avancées sur l’opération de correction du fichier électoral avant la présidentielle du 24 novembre. L’opération est mal accueillie par les opposants.

Lire aussi : Niger : le calendrier des élections présidentielle et législatives dévoilé

Des électeurs étaient dans l’impossibilité de voter lors des dernières élections législatives. Bien que certains possèdent des cartes d’électeur, leur nom ne figurait pas dans les listes électorales. La commission électorale a annoncé que la rectification des données doit se dérouler entre le 17 août et le 15 septembre.

La ministre de l’Administration territoriale, Maria Odete Semedo a assuré que « le gouvernement, à travers le ministère de l’Administration territoriale et la gestion électorale, va tout faire pour que le scrutin présidentiel soit libre et transparent ».

Cependant, les principaux partis de l’opposition comme le Mouvement pour l’alternance démocratique (Madem), ne croient pas à la sincérité du gouvernement. « Nous ne faisons confiance, ni à la Commission nationale des élections, ni au gouvernement, ni au GTAP (bureau de gestion du processus électoral) », a déclaré Arsene Djibril Baldé, porte-parole du Madem.

Lire aussi : Soudan : connu, le nouveau Premier ministre sera confirmé le 20 août

« Nous voulons porter à la connaissance du monde entier, particulièrement à la CEDEAO, que nous n’allons pas participer à la correction du fichier. Nous exigeons un nouveau recensement de tous les électeurs géré par une structure indépendante », a précisé Djibril Baldé.

Pour le gouvernement, cette demande de l’opposition est irréalisable. Armando Mango, porte-parole du gouvernement, a indiqué que le pays traverse une situation financière difficile. Par conséquent, organiser un recensement total dans un tel contexte ne sera pas possible.