6 septembre 1997 : le monde entier s’émeut devant les images des funérailles de la princesse Diana. Quelques jours après l’accident mortel qui lui a coûté la vie se tient la cérémonie à l’abbaye de Westminster.
Elton John, ami de Diana Spencer, se met alors derrière son piano afin d’interpréter une version inédite de « Candle in the Wind », qu’il dédie à la mère du prince William et du prince Harry. Un adieu musical qui a failli ne jamais avoir lieu.
Selon de nouveaux documents extraits des Archives Nationales anglaises et dévoilés par le « Sky News », une partie de l’équipe de Buckingham Palace avait, dans un premier temps, jugé la chanson comme étant « trop sentimentale ».

C’est finalement le révérend Wesley Carr, doyen de Westminster, qui aura le dernier mot en insistant pour avoir « quelque chose du monde moderne, qui représentait la princesse ».
Selon lui, la chanson d’Elton John était « l’opportunité rare de réunir à l’abbaye l’apparat, l’histoire et une touche populaire ». Il aura finalement gain de cause et l’histoire montrera que son insistance n’aura pas été vaine.
Si la chanson a connu un immense succès après les funérailles, devenant le deuxième single le plus vendu de tous les temps, Sir Elton John avait confié dans son autobiographie avoir eu du mal, à l’époque avec cette popularité :
« Une partie de moi ne comprenait pas pourquoi quiconque voudrait écouter cette chanson. Dans quel contexte voudriez-vous l’écouter ? Moi, jamais. »