Un deuil a frappé Emmanuel Macron en 2013. Il perdait sa grand-mère, Manette. Et pour surmonter son chagrin, un livre de Roland Barthes l’a beaucoup aidé.
Si son épouse Brigitte est aujourd’hui la femme qui l’épaule et reste à ses côtés coûte que coûte, avant elle, Emmanuel Macron recevait le soutien sans faille d’une autre personne : sa grand-mère. Germaine Noguès, alias Manette, était pour son petit-fils une personne à part entière, de qui il était particulièrement proche. Et ce, jusqu’à sa mort en avril 2013, alors qu’il était le conseiller de François Hollande. Un drame pour le président de la République, qui a trouvé du réconfort pour faire son deuil dans un livre au titre très évocateur : Journal du deuil de Roland Barthes, rapporte Le Point.
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Dans cet ouvrage, paru en 2009, mais écrit plusieurs années auparavant, le philosophe raconte les jours qui ont suivi la disparition de sa mère dans un journal. Un livre qui fut sur le chevet d’Emmanuel Macron pendant quelque temps, et qu’il offre désormais à ses amis lorsque ceux-ci doivent faire face à la perte d’un proche.

Très proche de sa grand-mère Manette, Emmanuel Macron a plus d’une fois mis en avant cette relation unique, froissant notamment un peu sa mère, qui a mal vécu d’être ainsi relayée au second plan. Il faut dire que, plus qu’une grand-mère, Germaine Noguès a été pour son petit-fils un soutien de taille, présente lorsque jeune lycéen de 16 ans, il est parti de son Amiens natal pour Paris afin d’intégrer le prestigieux lycée Henri IV. C’est Manette qui l’a également aidé financièrement, et qui lui a apporté un soutien moral dans cette période, durant laquelle il était éloigné de la femme de sa vie, celle qui est devenue par la suite Brigitte Macron. De quoi davantage le froisser, lorsqu’à la mort de celle-ci, François Hollande n’a eu aucun mot réconfortant à son égard.