Une rencontre à l’abri des regards indiscrets. Ce mardi 12 avril, Nicolas Sarkozy a annoncé sur son compte Twitter qu’il votera pour Emmanuel Macron lors du second tour de l’élection présidentielle.
Un soutien bien plus qu’un simple barrage à l’extrême droite qui fait grincer des dents du côté du parti Les Républicains, d’autant que l’ancien président de la République n’a jamais soutenu Valérie Pécresse pour le premier tour.
![](https://i0.wp.com/l-frii.com/wp-content/uploads/2022/11/IMG_3672-min.jpg?fit=800%2C800&ssl=1)
Et ce jeudi 14 avril, Paris Match nous apprend dans son nouveau numéro que Nicolas Sarkozy a rencontré Emmanuel Macron à l’Élysée, dans le plus grand secret, ce vendredi 1er avril. Une visite dont le magazine est parvenu à prendre une photo publiée en Une de son édition.
L’époux de Carla Bruni a également accepté de se confier à Paris Match pour justifier son soutien au président sortant. “Mon choix sera Emmanuel Macron , sans ambiguïté ni réserve”, a-t-il tout d’abord assuré, avant d’ajouter : “Je suis conforme à ce que j’ai toujours fait. Le “ni-ni” n’a jamais porté chance au mouvement gaulliste. Le ni-ni, c’est choisir Le Pen. Le ni-ni, c’est la disparition. Je rappelle que, dans la charte des valeurs du parti que j’ai créé, il est écrit que l’on s’engage à combattre de manière absolue l’extrême droite”, rapporte Closer.
Selon Nicolas Sarkozy, la position politique d’Emmanuel Macron a évolué “vers le centre droit”. Une place qui correspond davantage aux valeurs défendues de l’ex-président. “Qui peut s’en plaindre? Pas moi. À partir du moment où une grande partie de ses idées sont maintenant les mêmes que les nôtres, il faut l’accompagner. Son bon score au premier tour… N’est-ce pas la traduction qu’une partie des électeurs de droite l’ont rejoint?”, s’est-il demandé. Lors de cette même rencontre, Nicolas Sarkozy s’est cependant montré beaucoup plus critique envers Valérie Pécresse. “La candidate LR a choisi d’être très dure avec le candidat Macron mais ses propositions n’arrivaient pas à percer. Valérie ne pouvait pas, en même temps, l’accuser d’être le fossoyeur de la France et dire qu’il nous prenait nos idées”, a-t-il regretté.