Emmanuel Macron a connu meilleure période. Le chef de l’Etat est confiné depuis quelques jours mais cette étape n’est pas la première difficile qu’il lui ait été donné d’affronter. Petit flashback en 2017, l’année où des rumeurs faisaient état de l’homosexualité présumée de l’époux de Brigitte.
Dure période pour Emmanuel Macron. Si, sur le plan politique, il doit gérer plusieurs crises (sanitaire, terroriste et économique) en même temps, le président de la République connaît également de nombreux soucis sur le plan privé. Isolé depuis plusieurs jours en raison de sa contamination au Covid-19, le chef de l’Etat doit célébrer son 43ème anniversaire loin de son épouse, ce 21 décembre. Une situation compliquée dont le couple, réputé pour être fusionnel, devrait se remettre. Car Brigitte et Emmanuel Macron ont l’habitude de surmonter les obstacles.
Outre leurs débuts difficiles, le duo a également dû faire face à des racontars au moment de la campagne d’Emmanuel Macron en 2017, comme l’évoquait Claude Askolovitch, dans un article publié dans Vanity Fair en avril de la même année. A l’époque, certains colportaient des ouï-dire selon lesquels le candidat d’En Marche serait un « homosexuel honteux » et aurait une relation extra-conjugale avec Mathieu Gallet, alors président de Radio France.
Des rumeurs loin de réjouir les parents d’Emmanuel Macron, selon le journaliste. En effet, la mère du président de la République, Françoise Noguès, s’inquiétait des mensonges autour de son fils.
« Si j’avais été homosexuel, je le dirais et je le vivrais »
Une angoisse que Claude Askolovitch avait lui-même tenté de calmer. « ‘C’est le jeu’, lui dis-je. ‘Emmanuel les menace ; ils veulent l’affaiblir, l’énerver. Vous n’imaginez pas la médiocrité de ce monde.’ Je ne sais pas si cela console Françoise. Elle est à vif comme une mère peut l’être », avait-il écrit à l’époque.
De son côté, Emmanuel Macron n’avait pas tenu à prendre ombrage de cette rumeur loin d’être déshonorante. Il l’avait même évoquée avec humour lors de sa campagne : « Pour mettre les pieds dans le plat, si dans les dîners en ville, si dans les boucles de mails, on vous dit que j’ai une double vie avec Mathieu Gallet ou qui que ce soit d’autre, c’est mon hologramme qui soudain m’a échappé mais ça ne peut pas être moi ! »
Par la suite, le futur chef de l’Etat était revenu plus sérieusement sur le sujet dans les colonnes de Têtu. « Si j’avais été homosexuel, je le dirais et je le vivrais », avait-il lancé tout en évoquant une « folle polémique ». Et d’ajouter : « Deux choses sont odieuses derrière le sous-entendu : dire qu’il n’est pas possible qu’un homme vivant avec une femme plus âgée soit autre chose qu’un homosexuel ou un gigolo caché, c’est misogyne. Et c’est aussi de l’homophobie. »
Avec Gala