« Comme on voulait se marier, surtout lui, il faut que j’aille jusqu’au bout. L’histoire continue » !
Après dix ans de vie commune, tout était prêt pour le mariage de Laeticia et son défunt compagnon : une date avait été fixée et les alliances avaient été achetées, idem pour les tenues. Mais cette promesse ne s’est pas réalisée. Un tragique accident de la route l’a séparée de Maxime le 24 décembre dernier.
Atteinte d’une maladie auto-immune, elle souhaite concrétiser ce rêve. La Marseillaise a demandé à Emmanuel Macron de lui permettre de se marier à titre posthume avec son mari. Une demande rare que seul le président de la République peut accorder en France.
« Il m’a tellement apporté. Il m’a aidé à surmonter ma maladie, et puis il faut savoir que je suis une enfant de la DDASS (l’aide sociale à l’enfance en France, ndlr), adoptée, et porter le nom de Max, c’est me construire une identité, m’enraciner. Je suis la femme de cet homme, et c’est un honneur », explique la veuve à France Bleu.
Grâce à ce mariage, Laëtitia pourrait toucher des réparations dans le cadre du procès lié à l’accident de la route de son mari. Pour cela, elle va devoir prouver que ce mariage était « un projet commun qui ne fait aucun doute », explique l’avocat de Laëtitia. « Il faut pouvoir prouver le consentement des futurs époux, qui ne fait aucun doute : il avait acquis son costume et réservé la salle pour le mariage, lancé des invitations. On a tous les éléments qui prouvent qu’il s’agissait d’un projet commun », poursuit-il, confiant.
Si son mariage est autorisé, Laëtitia a déjà imaginé comment se déroulerait la cérémonie. « En portant les alliances, avec une cérémonie de bénédiction devant sa tombe. Je porterai une jolie robe et j’irai là où on avait l’habitude de s’enlacer l’été », conclut-elle.
Avec Metrotime
