Emmanuelle Keita : menacée d’être traduite en justice, son agresseuse sort enfin du silence et donne sa version des faits

Crédit photo : Afrique showbiz

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Plusieurs heures après l’agression de l’influenceuse ivoirienne, Emmanuelle Kéita, devant l’école de ses enfants, son agresseuse, menacée par EK d’être traduite devant les autorités compétentes pour répondre de ses actes, donne enfin sa version des faits.

Selon elle, il ne s’agit en aucun cas d’une agression comme le faire croire Emmanuelle Kéita. Mais plutôt d’une rude bagarre entre deux mères qui étaient toutes les deux allées chercher ce jour leurs enfants à la même école.

Dans une publication de Média Prime Mag sur Facebook ce 19 décembre, voici que nous raconte l’adversaire d’Emmanuelle Kéita sur cette affaire.

“Ce n’était pas une agression mais une bagarre. Tout comme la dame, j’étais allée aussi chercher ma fille à l’école. J’avais mon téléphone en main. À peine la dame me voit qu’elle s’approche de moi et m’accuse de la filmer. Je lui explique que je ne la filme pas. Je lui montre même mon téléphone. Elle ne veut rien savoir. Elle prétend m’avoir remarqué et que je la filme tout le temps et qu’elle est une star et que je serais une de ses fans. Alors que moi je ne la connais pas. Je l’aperçois juste devant l’établissement avec des accoutrements qui n’ont rien à voir d’une star, souvent en pagne, voilée, avec des sandales. Pour moi, j’avais affaire à une blédard.

Son enfant sort de l’école. Elle part vers lui. Moi aussi, je pars chercher mon enfant. Je range donc mon téléphone dans mon sac. À ma grande surprise, alors que je ne m’y attendais pas, je vois la dame qui vient vers moi et veut m’arracher mon téléphone. Moi aussi, je ne me laisse pas faire. Nous luttons, nous nous bagarrons donc. Elle se met à crier, se faisant passer pour la victime. Je tombe des nues quand elle dit que je l’ai agressée parce qu’elle était en pyjama. Quand même, comment peut-on agresser une dame juste parce quelle est en pyjama ? C’est dans la précipitation que nous sautons toutes dans un véhicule pour venir chercher nos enfants. Si tel était le cas, il y aurait déjà eu plusieurs vidéos de cette dame en pyjama devant l’établissement, sur la toile. Car cela est son habitue.

Elle veut se faire passer pour la victime en donnant cette version. Ce qui m’a étonné, c’est qu’après notre bagarre, je l’entends demander à quelqu’un : ‘Tu as filmé ?’.

Elle me dit qu’elle connait mon adresse et mon nom à l’état civil. Alors que je ne la connais pas. je ne savais pas qu’elle était sur les réseaux sociaux. Je suis une camerounaise. je ne suis pas trop active sur les réseaux sociaux.

Pendant qu’ on l’attrape, elle me demande de venir vers elle. Nous allons continuer la bagarre. Une personne qui se dit victime d’agression peut réagir de la sorte ?

Quand nous quittons les lieux, énervée, j’appelle une amie pour lui expliquer les faits. Je lui envoie la vidéo. Mon amie m’informe que cette dame est une bloggeuse et quand la vidéo fait le tour des réseaux sociaux, elle s’enrichit. Je cherche le nom de la dame sur Internet. Je vois ses photos. Je constate que c’est carrément une autre personne que je vois dans la réalité. Elle se donne une image qu’elle n’a pas en réalité, ses enfants fréquentent dans des écoles publiques comme les nôtres”, a expliqué l’adversaire d’Emmanuelle Keita.

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