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Emploi : Voici les 5 métiers à impact les plus recherchés en 2022 sur lesquels miser

Crédit Photo : Emploi

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Les entreprises et organisations sont poussées depuis plusieurs années par une réglementation de plus en plus exigeante concernant le développement durable. Avec ce changement, des métiers “à impact” fleurissent un peu partout.

Qu’est-ce qu’un métier “à impact” ?

Ce sont des métiers qui doivent générer du rendement financier, mais aussi avoir un impact social et environnemental positif. Le cabinet Birdeo a mis en lumière que le monde du travail doit connaître une transformation radicale à tous les niveaux. Ces métiers à impact sont en plein essor. Les demandes des salariés ont changé, et ils veulent redonner du sens à leur travail, en mêlant un engagement social et environnemental sur leur lieu professionnel.

“De postes très généralistes pour satisfaire avant tout des obligations réglementaires, on passe progressivement vers des métiers avec plus d’amplitude et d’expertises dans la transformation de l’entreprise vers la durabilité, car les problématiques RSE sont de plus en plus stratégiques au niveau des COMEX (comité exécutif, aussi appelé comité de direction)”, explique Catherine Brennan, directrice des Opérations chez Birdeo.

Le cabinet spécialisé dans le recrutement touchant le développement durable, vient de dévoiler le top 5 des postes les plus recherchés par les entreprises françaises pour 2022.

Cette année, on retrouve la biodiversité, le numérique responsable et la finance verte dans les besoins des entreprises. Si vous aimez les challenges, l’environnement et que vous voulez avoir un impact positif sur votre entreprise, vous savez vers quel métier vous tourner.

Manager décarbonation

Le but du manager décarbonation est de repenser l’offre de services ou de produits de son entreprise pour répondre à l’objectif du zéro carbone en France à l’horizon 2050, mais aussi de s’aligner sur la volonté du 1,5 degré des Science-Based Targets. Ce métier est particulièrement recherché dans les secteurs de la construction, du transport, et des infrastructures.

Un job avec un bel avenir comme le dit Catherine Brennan : “dans le sillage des COP, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à annoncer leurs ambitions sur le sujet des émissions de carbone. Il s’agit maintenant de pouvoir les concrétiser avec un poste à la fois stratégique, technique et opérationnel”. Voici ce qu’il vous faudra pour postuler à des offres d’emploi de ce type :

  • Diplôme : bac+5 avec une spécialisation environnement ou RSE.
  • Une excellente maîtrise du bilan carbone, de la méthode Assessing Low Carbon Transition (ACT) outils permettant de mesurer l’impact et construire une stratégie de compensation carbone.
  • Avoir une excellente capacité relationnelle, assertivité, data-oriented, force de proposition et de conviction pour fédérer toutes les parties.
  • Rémunération : entre 45 et 55 K€ par an, selon l’expérience et la localisation.

Chargé de reporting performance extra-financière

Le poste de chargé de reporting va prendre de plus en plus d’importance notamment avec la nouvelle directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive). Ce projet a pour objectif d’étendre l’obligation du reporting à davantage d’entreprises, ce poste devient alors de plus en plus présent dans les entreprises. “En plus d’un champ d’action élargi, le métier gagne en profondeur puisque son rôle n’est plus seulement d’analyser les données, mais aussi de les utiliser dans l’aide à la prise de décision pour l’ensemble des métiers de l’entreprise”, indique Catherine Brennan.

Voici ce qu’il vous faudra pour postuler à des offres d’emploi de ce type :

  • Diplôme : bac+5 après une école d’ingénieur ou une école de commerce avec une spécialisation RSE/finance du marché.
  • Il vous faudra une expertise en reporting extra-financier, avec une consolidation de données financières, savoir faire des veilles réglementaires, du pilotage de gestion de projets et de conduite du changement.
  • Avoir des qualités rédactionnelles, des qualités de pédagogie, une polyvalence, une rigueur, une capacité d’analyse et de vulgarisation des informations extra-financières.
  • Rémunération : de 45 à 55 K€ par an, selon l’expérience et la localisation.

Manager numérique responsable

Pour Catherine Brennan, c’est “LE gros enjeu des mois à venir : l’urgence d’intégrer des considérations environnementales aux innovations technologiques”. Le métier de manager numérique responsable est de mesurer l’impact pour pouvoir définir une stratégie numérique plus neutre en carbone, mais aussi plus vertueuse, avec par exemple le choix du matériel numérique, mais aussi la gestion technologique qui gravite autour comme les  visioconférence, le cloud, les mails. Ce métier a pris de l’importance avec la pandémie, et la mise en place du télétravail. Voici ce qu’il vous faudra pour postuler à des offres d’emploi de ce type :

  • Diplôme : bac+5 après une école d’ingénieur informatique avec une spécialisation environnement.
  • Il faudra une excellente maîtrise des impacts environnementaux, avec une identification et calcul. Une bonne compréhension des outils et technologies utilisés en entreprises, mais aussi du matériel, des applications et des enjeux autour de l’environnement tech qui est en pleine croissance. Pour finir, il est nécessaire de pouvoir travailler dans un environnement international.
  • Avoir des qualités relationnelles, une pédagogie, une curiosité, une certaine agilité, une rigueur et une capacité d’analyse.
  • Rémunération : entre 50 et 60 K€ par an, selon l’expérience et la localisation.

Chef de projet biodiversité

Le chef de projet biodiversité est chargé de mettre en œuvre et de coordonner la politique de son entreprise, ou de son organisation concernant le changement climatique et la biodiversité. Catherine Brennan nous apprend que “le poste existait dans des secteurs comme le BTP, mais se généralise parce que le sujet de la biodiversité est en lien avec la politique carbone, mais aussi parce que les outils de mesure d’impact des activités des organisations sur la biodiversité, notamment celui de la CDC Biodiversité, sont de plus en plus accessibles.” Voici ce qu’il vous faudra pour postuler à des offres d’emploi de ce type :

  • Diplôme : bac+5 après une école d’ingénieur avec une spécialisation environnement et biodiversité.
  • Il est nécessaire de savoir gérer des projets complexes et une maîtrise des outils de mesure d’impact.
  • Comme qualité, on vous demandera de la pédagogie, de l’animation, un esprit d’initiative, mais aussi de savoir faire de la vulgarisation.
  • Rémunération : de 45 à 55 K€ par an, selon l’expérience et la localisation.

Analyste data ESG

La mission principale de l’analyste est d’assurer la collecte, la maîtrise et le traitement des données concernant l’ESG, c’est-à-dire tout ce qui concerne l’Environnementales, Sociales et Gouvernance notamment notamment le carbone, le climat et la biodiversité. L’objectif est de réaliser une analyse de la valeur globale de l’entreprise, ou d’un projet d’investissements. Catherine Brennan nous apprend que “l’analyste Data ESG contribue à la prise en compte des considérations ESG dans la gestion et la présentation des informations vis-à-vis des parties prenantes, notamment le grand public, qui exige de plus en plus de transparence sur le sujet de la performance environnementale”. Voici ce qu’il vous faudra pour postuler à des offres d’emploi de ce type :

  • Diplôme : bac+5 après une école de commerce option finance, un master en statistiques & Data Science ou une école d’ingénieur.
  • Il est important d’avoir une connaissance de la réglementation sectorielle, une maîtrise des outils ESG internes et externes, des compétences en modélisation financière et/ou en gestion des données.
  • On vous demandera d’avoir des aptitudes organisationnelles et relationnelles, un esprit d’équipe, une capacité de vulgarisation concernant certaines informations.
  • Rémunération : entre 45 et 55 K€ par an, selon l’expérience et la localisation.

Avec Gq magazine