La CPI procède à un examen préliminaire sur les crimes commis en marge des récentes manifestations contre la SARS, une unité antivol de la police nigériane.
Cette brigade de la police est accusée d’abus généralisés, de meurtres et de tortures par la jeunesse nigériane.
Cet examen, ouvert par la CPI, « évaluera si les critères juridiques sont remplis pour l’ouverture d’une enquête en vertu du Statut de Rome ». Les résultats de l’examen préliminaire seront rendus publics.
Pendant des semaines, des foules de manifestants s’étaient rassemblés dans plusieurs villes pour réclamer la dissolution de la SARS. Ce qui a entraîné une répression sanglante faisant 69 morts dont 51 civils.
Amnesty International a accusé la police et les forces de sécurité d’avoir ouvert le feu sur des manifestants non armés.
Le président Muhammadu Buhari, de son côté, a invité la communauté internationale à ne pas tirer de conclusion hâtive et à connaître tous les détails avant de condamner les faits.