Le développement d’une nation ne saurait se faire sans le concours effectif des recherches menées dans les universités. Mais encore faut-il que ces recherches soient en parfaite adéquation avec les besoins réels, les exigences et les priorités des gouvernants.
Après l’instauration du système Licence-Master-Doctorat (LMD) dans l’enseignement supérieur depuis 2008, les autorités de l’Université de Lomé viennent de franchir un nouveau cap à travers le lancement des activités des Écoles doctorales de ladite université, ce mardi 3 novembre.
Et c’est au cours d’une cérémonie présidée par le Secrétaire général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Professeur Koffi Agbénoto, en présence des autorités universitaires.
À travers cette nouvelle réorganisation, les doctorats classiques que proposent les différentes écoles et facultés de cette université, seront mis ensemble pour constituer des Écoles doctorales qui seront au nombre de cinq au total, suivant les différents domaines comprenant des disciplines diverses.
Des Écoles doctorales qui seront ensuite regroupées au sein d’un Collège doctoral.
Pour le Coordonnateur de la sous-commission scientifique et pédagogique, chargé de la mise en œuvre des Écoles doctorales, Professeur Michel Dovi Goeh-Akué, ‘le Collège doctoral réunit l’ensemble des écoles doctorales de l’Enseignement supérieur. Il sera en relation avec l’État et la nation pour impulser le développement. Parce que la recherche ne saurait être neutre, mais doit s’impliquer dans le développement et pour cela, il faut un dialogue entre les chercheurs et l’État.’
‘Il faut noter qu’à la différence des formations doctorales classiques qui regroupent un certain nombre d’enseignants autour d’une discipline ou d’une thématique, au niveau de l’École doctorale, nous serons dans la pluridisciplinarité’, a-t-il explicité.
Firmine Mignanou