Les drogues, armes, faux médicaments, et les autres produits illicites, qui sont sources de nombreux fléaux sociaux, ont pour voie de transit privilégiée la mer. Une lutte d’ensemble est donc indispensable pour y faire face.
Les experts internationaux venus à Lomé, dans le cadre du sommet extraordinaire de l’Union africaine, ont débattu de ce sujet lors du second sous-panel des side events de ce mardi 11 octobre sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé.
La voie maritime offre plus d’avantages aux trafics que les autres voies. Elle permet de dissimuler de très gros volumes de marchandises illicites. D’après les estimations de l’Office des Nations Unies Contre la Drogue et le Crime, 35 tonnes de cocaïne transiteraient chaque année depuis l’Amérique latine vers le Golfe de Guinée.
Selon Cyrille Serge Atonfack Guemo, Expert en sécurité maritime pour la Marine nationale camerounaise, « la menace est globale et donc les réponses doivent être globales. Nos États sont appelés à mettre ensemble leurs moyens pour rechercher une solution juste et bonne ».
« Donc nous pensons que le 15 octobre, nos chefs d’Etat et de Gouvernement vont trouver le moyen à Lomé de travailler ensemble à travers la Charte africaine qu’ils vont signer », a-t-il ajouté.