Le Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies, réuni ce 30 juin 2022 à Genève, pour le compte de sa 50e session ordinaire, a adopté à l’unanimité le rapport national du Togo au titre du 3è cycle de l’Examen périodique universel (EPU). Pour la circonstance, la délégation du Togo a été conduite par M. Christian E. Trimua, ministre chargé des droits de l’homme.
Le Togo a reçu, dans le cadre de l’EPU, 224 recommandations en janvier dernier. Selon le ministre : « Toutes ces recommandations ont été minutieusement étudiées » et « le Togo a décidé d’accepter 182 recommandations et d’en noter 42 ».
Sur les recommandations notées, il a relevé que « certaines de ces recommandations ne sont en adéquation ni avec le droit constitutionnel et les principaux fondamentaux de la République togolaise, ni avec les mœurs et valeurs de la société togolaise ».
En ce qui concerne les recommandations relatives à la ratification de certains instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme comme la ratification du Protocole facultatif à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, le ministre Trimua a rassuré le Conseil que des réflexions restent ouvertes et certaines mesures préalables ont été initiées.
Il a conclu son propos par la promesse du Gouvernement à œuvrer à la promotion et à la protection des droits de l’homme malgré la conjoncture internationale et sous-régionale défavorable.
Toutefois, certaines ONG sont revenues sur la question de la torture, de la détention arbitraire et sur les nouvelles dispositions supposées réprimer la liberté d’expression et de manifestations pacifiques.
Le Togo a promis continuer à œuvrer à l’amélioration quotidienne des droits de l’homme dans le pays et a été félicité par le président du Conseil pour les efforts consentis pour faire adopter le rapport du Togo au titre du 3è cycle de l’EPU.