Le Togo a passé lundi son grand oral devant le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies.
L’activité, inscrite dans le cadre de l’Examen Périodique Universel (EPU), a enregistré la participation de 89 pays.
Au bout de trois heures de décryptage des différentes avancées réalisées par le pays dans le domaine de la protection des droits humains, les Etats ont félicité la délégation togolaise, et formulé des recommandations, afin de renforcer davantage la dynamique imprimée depuis 2016.
Dans le détail, elles concernent le renforcement des mesures pour atteindre l’égalité des sexes et de lutte contre les VBG, la ratification du statut de Rome (sur la CPI), l’indépendance de la justice et de la CNDH, la condition carcérale et la pratique de la torture, la lutte contre la pauvreté et la corruption, l’emploi des jeunes, la santé publique, les droits des prisonniers politiques, ou encore la liberté d’expression et de la presse.
Les Etats ont en outre recommandé au Togo de poursuivre l’amélioration de la qualité et de l’accès à l’éducation, de réduire les disparités entre filles et garçons dans l’enseignement, et de continuer à lutter contre le travail et la traite des enfants.
Autre point sensible évoqué, la dépénalisation de l’homosexualité et la lutte contre la discrimination liée à l’orientation sexuelle.
En juillet dernier, le Togo avait réitéré sa fermeté sur la question, tout en garantissant les droits des minorités.
Le rapport de l’examen du Togo sera adopté vendredi. En rappel, après son dernier EPU en 2016, le Togo a accepté 176 recommandations internationales sur les 195 qui ont été formulées.