Eric Dupond-Moretti a eu très peur de se voir rayé du barreau au début de sa carrière comme avocat à cause d’une affaire de trafic de stupéfiants dans laquelle il sera entendu.
Déjà trois ans après avoir prêté serment comme avocat, Eric Dupond-Moretti obtient son premier acquittement. Mais en 1993, sa carrière aurait pu prendre fin du jour au lendemain.
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En effet, comme le rappelle La Voix du Nord, il se dit avoir été victime d’un “coup fourré” de la part d’un procureur. Alors qu’il était parvenu à faire annuler un de ses dossiers pour vice de forme, il le fait interpeller et placer en garde à vue pour une histoire de stupéfiants évoquée par deux détenus. Lors d’une perquisition menée à son domicile, un chien aurait marqué l’arrêt sur le tapis de sa voiture. Lors des analyses, des traces infinitésimales d’héroïne et de nicotine ont été retrouvées.
“J’ai eu très peur. Je venais d’acheter ma maison à crédit, mon épouse était enceinte de notre fils Clément, et je me retrouve dans un piège qui peut me coûter ma robe”, s’est-il rappelé. Alors que cette affaire prend du temps, entre 1993 et 1994, il a reconnu avoir eu des idées très noires. Mais au bout de plusieurs mois d’angoisse, un policier vient chez lui pour lui révéler un élément qui fera basculer l’affaire de son côté. Le chien qui avait marqué l’arrêt lors de la perquisition ne l’avait pas fait lors de son premier passage. Pour lui ça ne fait aucun doute, “quelqu’un a déposé ces traces de stupéfiants pendant la perquisition de la maison”.
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Dans la foulée, les deux détenus qui l’avaient accusé se rétractent et le parquet présente ses excuses à celui qui sera surnommé plus tard l’‘Acquittator” dans les prétoires.
