Le cas de ce patient est vraiment tragique : à cause d’une erreur, il va finir amputé des deux jambes. Un chirurgien autrichien a amputé la mauvaise jambe d’un patient de 82 ans.
Les faits se sont produits au sein de la clinique Freistadt, dans une ville du même nom, près de la frontière tchèque. L’établissement médical a déclaré jeudi 20 mai par voie de communiqué qu’il s’agissait d’une erreur humaine « tragique », comme le rapporte Reuters, relayé par The Guardian.
« Nous sommes profondément choqués que le mardi 18 mai, malgré les normes d’assurance qualité, la mauvaise jambe d’un homme de 82 ans… ait été amputée », a déclaré la clinique, ajoutant que l’erreur avait été remarquée pour la première fois lors d’un changement de bandage, deux jours plus tard, le jeudi 20 mai. Le patient souffrait de nombreuses maladies et des pathologies antérieures ont affecté ses membres inférieurs, au point que sa jambe gauche a nécessité une amputation. Mais, finalement, c’est la droite qui a été enlevée.
« Nous devons découvrir comment cet échec, cette erreur, a pu se produire. Je voudrais m’excuser publiquement ici », a insisté le directeur médical de la clinique, Norbert Fritsch, lors d’une conférence de presse. L’erreur aurait été commise peu de temps avant l’opération, lorsque la jambe qui devait être amputée a été marquée, selon la clinique.
A cause de son état de santé, ses capacités d’élocution étaient amoindries, a souligné le docteur Fritsch. Conséquence, le patient, invité à confirmer quel membre allait être amputé, n’avait pas initialement reconnu l’erreur, rapporte le média autrichien Heute.
« Malheureusement, l’erreur, dans laquelle la jambe droite a été retirée au lieu de la gauche, s’est produite à la suite d’une série de circonstances malheureuses », a ajouté le directeur médical de la clinique, précisant que son établissement enquêtait sur ce qui s’était passé et qu’il réviserait ses normes. Le patient doit repasser au bloc opératoire, c’est inévitable, pour se faire amputer de la jambe initialement prévue, au niveau de la mi-cuisse. Il s’est vu offrir une assistance psychologique, rapporte Capital.
