Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed reste ferme dans sa position d’utiliser la force des armes pour faire plier le gouvernement du Tigré sous Addis-Abeba.
Il a martelé dans la matinée de ce mardi 10 novembre 2020 que « l’opération continuait comme prévue et qu’elle prendrait fin dès que la junte criminelle serait désarmée, une administration légitime installée et les fugitifs traînés en justice ».
Ils [combattants du TPLF] seraient « tous bientôt arrêtés » a-t-il également déclaré avec confiance.
Abiy Ahmed a le feu vert de l’Assemblée nationale qui l’a autorisé à décréter un état d’urgence dans la région du Tigré et à y lancer un offensif militaire contre les combattants du TPLF qui prône l’autonomie de l’état du Tigré.
En somme, le prix Nobel de la paix refuse donc l’appel « à la cessation immédiate des hostilités et au respect des droits humains » du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.