Proche conseiller d’Antoine Griezmann jusqu’en 2017, Eric Olhats, qui l’a fait entrer à 14 ans au centre de formation de la Real Sociedad, reproche au néo-Barcelonais et à ses proches les conditions de son départ de l’Atlético de Madrid, le club où lui-même est recruteur pour les pros après un passage à Rennes.
Dans un verbatim publié par le Journal du Dimanche de ce 18 août, le découvreur de talents se range aux arguments de son club, lequel considère que l’accord entre le joueur et le FC Barcelone a été conclu avant que la clause libératoire ne soit réduite de 200 à 120 millions d’euros, soit avant le 1er juillet, et s’en remet à la FIFA pour obtenir le versement de la différence.
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« Barcelone l’a contacté avant le huitième de finale de Ligue des champions entre l’Atlético et la Juventus, en février, avance Éric Olhats dans le journal. Les discussions n’ont pas eu lieu au bon moment. J’ai confiance en notre délégué général, Miguel Angel Gil, quand il assure détenir les preuves que le transfert ne s’est pas conclu comme il aurait dû. Il y a eu une forme de négligence. »
« Antoine aurait mérité une sortie plus digne, poursuit son ancien ”deuxième père”. C’est sa faute et celle de son entourage. Je suis un peu attristé car il doit énormément à Gil, au directeur sportif Andrea Berta, à Diego Simeone [l’entraîneur du club madrilène].»
Sur leur relation personnelle, Éric Olhats tacle un Griezmann « pas mauvais mec » mais qui « zappe les gens qui ne font plus partie du décor ». « J’ai un goût amer », dit-il. « Je lui souhaite de travailler sur cette amnésie. »
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