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Espagne : démissions et licenciements de fonctionnaires, covid-19 oblige

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Le chef de l’état-major de l’armée espagnole, le général Miguel Ángel Villarroya, a présenté samedi 23 janvier sa démission après avoir été accusé d’avoir ignoré le protocole pour être vacciné contre le Covid-19, selon un communiqué de l’état-major. Démission qui a été acceptée par la ministre, Margarita Robles.

La raison : une polémique due au fait qu’il se serait fait vacciner, alors qu’il n’était pas désigné prioritaire, selon le site francetvinfo.fr.

Comme lui, d’autres militaires et des responsables politiques ont été accusés d’avoir été vaccinés sous le même ordre. Le ministre de l’Intérieur a notamment limogé vendredi soir, avec effet immédiat, un lieutenant-colonel, agent de liaison de la Garde civile à l’état-major des armées. 

L’officier de haut rang a été démis de ses fonctions à la suite d’un rapport interne, dans un pays où plus d’un million de doses sont actuellement administrées en priorité au personnel médical et aux résidents des maisons de retraite.

Concernant les responsables politiques cités dans l’affaire, le conseiller régional de la Santé de Murcie (sud-est), Manuel Villegas, a été contraint de démissionner. Quant au conseiller de la Santé de l’enclave espagnole de Ceuta (nord du Maroc), Javier Guerreron, qui se trouve dans une situation similaire, il a annoncé qu’il ne démissionnerait pas, assurant n’avoir violé aucun protocole.

Au vu de la situation, le Parti de gauche radicale Podemos, membre du gouvernement espagnol aux côtés des socialistes, a dénoncé la “corruption” dans l’administration des vaccins.

L’Espagne est l’un des pays européens les plus durement touchés par la pandémie, avec plus de 55 000 morts et près de 2,5 millions de cas, selon les chiffres officiels.