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Etats-Unis : l’administration Trump prépare une exécution fédérale depuis 17 ans

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 Le lundi 13 juillet 2020, le gouvernement de Donald Trump prépare la reprise des exécutions fédérales interrompues depuis 17 ans, malgré la vive opposition exprimée par des proches des victimes, les milieux religieux et l’Union européenne.

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Ancien partisan de la suprématie blanche, le condamné du nom de Daniel Lee âgé de 47 ans, a été condamné en 1999 à la peine capitale pour le meurtre d’un couple et d’une fillette de huit ans.
Sauf si la justice lui accorde un répit à la dernière minute, il recevra une injection létale de pentobarbital dans la chambre de la mort du pénitencier de Terre-Haute dans l’Indiana (nord). Disant “agir au nom du public et des familles”, l’administration républicaine a programmé deux autres exécutions cette semaine, et une quatrième le 28 août. Toutes concernent des hommes condamnés à la peine de mort par des tribunaux fédéraux pour le meurtre d’enfants.

Notre responsabilité collective

 

Aux Etats-Unis, la plupart des crimes sont jugés au niveau des Etats, mais la justice fédérale peut se saisir des actes les plus graves (attentats, crimes racistes…) ou commis sur des bases militaires, entre plusieurs Etats ou dans des réserves amérindiennes. Au cours des 45 dernières années, seules trois personnes ont été exécutées au niveau fédéral, dont Timothy McVeigh responsable de l’attentat d’Oklahoma City (168 morts en 1995) en 2001. La dernière exécution fédérale remonte à 2003… 

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Selon les sondages, le soutien pour la peine de mort s’est érodé chez les Américains, mais reste fort chez les électeurs républicains qui sont 77 % à y être favorables pour les meurtriers.
Devant ses partisans, Donald Trump, qui espère décrocher un second mandat le 3 novembre, réclame régulièrement un usage renforcé de cette sanction ultime, notamment pour les tueurs de policiers ou les trafiquants de drogue…

 

Source : AFP