Etats-Unis : que risquent les émeutiers du Capitole?

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Ce mercredi 06 janvier, la certification de la victoire de Joe Biden à l’élection présidentielle américaine qui est censée être une simple formalité, a tourné à l’insurrection. Une foule de partisans de Donald Trump a envahi et semé le chaos au Capitole, interrompant les débats.

Beaucoup d’entre eux ont désormais été identifiés par la police et devront répondre de leurs actes devant la justice. Mike Pence n’a laissé planer aucun doute à ce sujet. “Toutes les personnes impliquées seront traduites devant la justice et poursuivies selon la loi”, a assuré le vice-président.

Différents crimes fédéraux ont été commis au sein du symbole de la démocratie américaine, allant du vandalisme à la sédition. Outre les délits et crimes liés à l’agression d’agents des forces de l’ordre, les assaillants peuvent être accusés de délits liés aux armes à feu, d’effraction, de violation de propriété et de “dégradation volontaire d’un bien fédéral”, avance le Washington Post.

Les accusations de sédition ou d’insurrection peuvent entraîner une peine de vingt ans de prison. Des poursuites peuvent également être engagées en vertu de la loi anti-émeute, qui érige en crime le fait de franchir les frontières d’un État avec l’intention d’inciter à l’émeute ou même simplement d’encourager une autre personne à le faire.

Le gouvernement peut également réclamer des peines de prison allant jusqu’à cinq ans pour les assaillants reconnus coupables de “désordre civil”, en entravant ou en essayant d’entraver les actions des agents des forces de l’ordre dans l’exercice de leurs fonctions.

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