Donald Trump et son rival démocrate Joe Biden se sont accusés mutuellement d’être responsables de la flambée de violence aux États-Unis, après de nouvelles violences lors des manifestations antiracistes et la mort d’un homme ce week-end à Portland.
La sécurité est devenue un des axes de la campagne pour l’élection présidentielle du 3 novembre. Le président américain s’est érigé en défenseur de la loi et l’ordre, tandis que son adversaire lui reproche d’attiser les tensions.
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Donald Trump «encourage imprudemment la violence», a accusé Joe Biden dans un communiqué dimanche. «Il peut croire que tweeter sur la loi et l’ordre le rend fort, mais son incapacité à appeler ses partisans à cesser de chercher le conflit montre à quel point il est faible.»
Donald Trump a réagi dimanche par des dizaines de tweets et retweets critiquant l’action du maire démocrate de Portland, Ted Wheeler, et son refus d’appeler la Garde nationale. Le président républicain a plus généralement dénoncé ce qu’il considère être le laxisme des villes gérées par les démocrates face à la délinquance et à la violence, la police étant une responsabilité locale aux États-Unis.
«Wheeler est incompétent, tout comme Joe Biden l’endormi», a tweeté le locataire de la Maison-Blanche. «Ce n’est pas ce que veut notre grand pays. Ils veulent la sûreté et la sécurité, et ne veulent pas démanteler notre police!» a-t-il affirmé. «Notre grande Garde nationale pourrait résoudre ces problèmes en moins d’une heure.»