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États-Unis : un militaire noir en uniforme pris à partie par deux policiers (vidéo)

Crédit photo : aa

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Aux États-Unis, après l’incident malheureux de Georges Floyd, les actes de violences policières sur les noirs continuent. Partant de simples citoyens, les policiers s’en prennent désormais à des hommes en uniforme. Le 5 décembre 2020, un officier noir et latino de l’armée américaine, le lieutenant Caron Nazario, a été pris à partie par deux policiers. Ce n’est que quatre mois plus tard que les images de l’incident ont été rendues publique en suscitant l’indignation générale.

 

Les policiers auraient arrêté sa voiture parce qu’elle n’aurait pas de plaque d’immatriculation, bien qu’il y avait des plaques temporaires collées à la fenêtre. Les policiers ont également allégué qu’ils avaient utilisé la force parce que Nazario ne voulait pas sortir de la voiture et qu’il essayait de leur échapper. Le lieutenant de l’armée américaine a été à plusieurs reprises aspergé de gaz poivré et attaqué physiquement par l’un des policiers. Les forces de l’ordre l’ont agenouillé, l’ont menotté et battu et ont menacé de porter plainte contre lui s’il soulevait une plainte concernant leur conduite.

 


La race a joué un rôle

Quand Nazaro a dit aux officiers qu’il avait peur de sortir de sa voiture, ils lui ont répondu : « Ouais, tu devrais l’être ! ». Ce mois-ci, Nazario a déposé sa plainte et y a déclaré que ses droits constitutionnels avaient été violés lors de l’incident. Le procureur général Jonathan Arthur a déclaré à l’Associated Press que Nazario rentrait chez lui après son travail à l’époque. Il a également déclaré au média que Nazario « ne se portait pas trop bien » après l’incident. Selon le lieutenant lui-même, « la race jouait un rôle » dans son interpellation.

« Ces caméras ont capturé des images de comportements conformes à une tendance répugnante à l’échelle nationale des agents des forces de l’ordre, qui, croyant pouvoir agir en toute impunité, se livrent à des abus d’autorité non-professionnels, discourtois, racistes, dangereux et parfois mortels », indique la plainte. Selon un autre rapport, les policiers avaient demandé à l’officier de l’armée s’il avait des armes à l’intérieur de sa voiture. Lorsque celui-ci a répondu oui, l’un des policiers est allé récupérer l’arme qui, selon lui est illégale.