Au moins 166 personnes ont été tuées et 167 autres blessées au cours des manifestations et des heurts communautaires qui ont secoué l’Éthiopie depuis le meurtre le 29 juin d’un chanteur vedette, Hachalu Hundessa, a annoncé le samedi 4 juillet, la police dans un communiqué diffusé sur la télévision d’État Fana Broadcasting Corporate.
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« Après la mort d’Hachalu, 145 civils et 11 membres des forces de sécurité ont perdu la vie dans des troubles dans la région », a affirmé le chef-adjoint de la police de la région d’Oromia, Girma Gelam.
Dix autres personnes, dont 2 policiers, ont été tuées dans la capitale Addis-Abeba, selon la police de la capitale.
Parmi les 166 morts, certains ont été tués par les forces de sécurité et d’autres dans des affrontements entre membres de diverses communautés.
Girma Gelam a aussi fait état d’un millier d’arrestations. Il a assuré que les violences avaient « complètement cessé ».
Hachalu Hundessa, membre de l’ethnie majoritaire oromo, a été abattu au volant de sa voiture dans la soirée du 29 juin à Addis-Abeba. Transporté à l’hôpital de Tirunesh Beijing, il est décédé des suites de ses blessures, selon les médias.
Manifestation à Addis-Abeba après la mort d’un chanteur éthiopien #AFP @SolanKolli pic.twitter.com/QPkrLOLmmx
— Agence France-Presse (@afpfr) July 2, 2020
#BREAKING: #Ethiopia shuts down Internet services after protests linked to the killing of the prominent artist Hacalu Hundeesa erupted in parts of the capital #AddisAbaba. pic.twitter.com/RQZC0J11SO
— Somalia Latest News (@NaziifAbdullahi) June 30, 2020
