La mesure avait été annoncée l’année dernière, elle vient d’être officialisée ce dimanche avec sa publication dans le journal officiel. Les étudiants non-européens devront débourser 10 fois plus que leurs collègues français pour étudier dans l’Hexagone.
Ainsi, à la rentrée prochaine, les étudiants extra-européens devront s’acquitter de 2.770 euros en licence et 3.770 euros en master, soit plus de dix fois plus que leurs homologues européens, selon l’arrêté du ministère de l’Enseignement supérieur. Les non-Européens ayant déjà entamé leurs études en France ne sont pas concernés par cette hausse.
Un décret publié ce dimanche liste par ailleurs une série de cas selon lesquels les étudiants hors-UE pourraient être exonérés de cette hausse, notamment en raison de leur “situation personnelle” ou s’ils répondent “aux orientations stratégiques de l’établissement”.
La hausse ne s’appliquera par ailleurs pas aux doctorants étrangers, avait également indiqué la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal fin février.
Le gouvernement assure qu’elle permettra de renforcer l’attractivité de la France et d’augmenter le nombre de boursiers mais il n’a pas convaincu les opposants qui accusent cette réforme d’ériger un “mur de l’argent” frappant les étudiants étrangers les moins fortunés.