En avril dernier, les agents de Sète, ville portuaire du sud-est de la France ont mis la main sur 24,6 tonnes de déchets automobiles, en partance pour le Port de Lomé. C’est ce que révèle le rapport financier de la douane française, nous informe togofirst.com
Dans un contrôle ordinaire de deux semi-remorques à destination du pays d’Afrique, la douane s’est rendu compte que « les bennes des poids lourds » n’étaient « pas vides, comme annoncé, mais remplies de déchets automobiles non dépollués ».
Lire aussi: Togo/UK : liste définitive des étudiants retenus pour la formation spécialisée en Topographie
A l’issue des fouilles, « au total, 24,6 tonnes de déchets automobiles sont extraits des deux véhicules, notamment, trois blocs moteur de tracteurs routiers, quarante roues de camions usagées, huit essieux de poids-lourds, des pare-chocs avec plaques d’immatriculation, des réservoirs et des batteries » , selon l’inventaire de la douane.
Alors qu’il est interdit dans l’Union européenne d’exporter de déchets vers les pays ne disposant pas de capacités de retraitement adaptées, « la société mise en cause s’est vue contrainte de payer les frais de dépollution et de destruction de ces marchandises, ainsi qu’une amende douanière. »
Lire aussi: Togo/L’OTR envisage une recette de 669 milliards FCFA d’ici la fin de l’année 2019
Selon ses propres statistiques, en 2017, la douane française a réalisé 471 constatations relatives aux transferts transfrontaliers de déchets (+82 % par rapport à 2016).