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Exportations de vaccins : Boris Johnson dément les accusations européennes de blocage

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Le Premier ministre britannique Boris Johnson a démenti ce mercredi 10 mars 2021 tout blocage des exportations de vaccin contre le coronavirus, après des accusations de l’Union européenne en ce sens.

« Nous n’avons pas bloqué l’exportation du moindre vaccin contre le Covid-19 ou du moindre composant de vaccin », a déclaré le chef du gouvernement devant les députés. « Cette pandémie nous a tous placés du même côté dans le combat pour la santé dans le monde. Nous nous opposons au nationalisme vaccinal sous toutes ses formes », a-t-il déclaré lors de la séance hebdomadaire de questions devant le Parlement.

Dans un texte publié en ligne, le président du Conseil européen Charles Michel avait dénoncé les « interdictions d’exportation » des États-Unis et du Royaume-Uni, s’attirant un démenti immédiat de la part de Londres. Charles Michel a depuis fait machine arrière, en se disant dans un tweet mardi soir « heureux » que la réaction britannique conduise à « plus de transparence et une augmentation des exportations, vers l’UE et des pays tiers ».

L’Union européenne prépare sa réponse

Le Royaume-Uni a convoqué l’ambassadrice adjointe de l’UE à Londres, Nicola Mannion, mercredi et le chef de la diplomatie britannique Dominic Raab a écrit une lettre à Charles Michel pour protester. Il y affirme que « le gouvernement britannique n’a pas bloqué la moindre exportation de vaccin contre le Covid-19 ou de composant de vaccin », selon le ministère des Affaires étrangères.

Selon un responsable européen, « une réponse est en préparation » côté européen, soulignant que l’UE exporte 30 % de ses vaccins, tandis que les Britanniques « ne donnent aucun chiffre ».

Ce nouvel incident intervient un peu plus d’un mois après un faux pas diplomatique de la part de l’UE : Bruxelles a voulu utiliser une disposition d’urgence de l’accord de Brexit en Irlande du Nord après une querelle avec Londres au sujet de l’approvisionnement en vaccin britannique contre le Covid-19. Face au tollé, l’UE avait rapidement fait machine arrière.

Avec ouest-france.fr