Le Togo et le Bénin défendront, en janvier prochain, devant la Division des affaires maritimes et du droit de la mer des Nations Unies, leur dossier conjoint d’extension de leur plateau continental au-delà des 200 milles marins (320 km).
Cette démarche a deux objectifs, indique Hubert Bakaï, membre du Haut Conseil pour la mer du Togo.
Le premier est de permettre à ces pays de jouir pleinement non seulement des ressources halieutiques, mais aussi des ressources minérales éventuelles qui pourraient se trouver dans le sol et le sous-sol marin de ce plateau continental, explique-t-il.
Le second objectif est de donner l’opportunité à ces deux pays de s’affirmer comme un Etat maritime et faire des réclamations comme tout Etat côtier à qui la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer donne ce droit, précise-t-il.
Il est à noter que le dossier conjoint d’extension du plateau continental a été déposé le 21 septembre dernier. Elle fait suite à une lettre d’information préliminaire déposée en 2009 conforme à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer signé le 10 décembre 1982 à Montego Bay.