Les africains ont plusieurs moyens pour exprimer leur ras-le-bol. Au Kenya, une manifestation a été organisée par une veuve dans la tombe de son mari jeudi 13 décembre au cimetière Wanyororo à Bahati.
Son acte fait suite à la publication de l’information selon laquelle ’le suspect lié à l’assassinat de son mari’ aurait été relâché des mains de la police.
En effet, le défunt, Edward Mwangi, âgé de 33 ans, a été retrouvé mort le 3 décembre 2018 dans une ferme du quartier Wanyororo B à Bahati, après avoir été poignardé à huit reprises .
Le principal suspect se serait livré à la police et aurait également présenté un couteau qu’il avait utilisé pour tuer le défunt. La famille de M. Mwangi affirme que le suspect a été relâché le même jour.
Jeudi, sa veuve, Mary Wangari, a dirigé un groupe d’amis et de parents réclamant l’arrestation du suspect avant que l’inhumation ne puisse avoir lieu. Ils ont également promis qu’aucun enterrement n’aura lieu jusqu’à ce que le suspect soit traduit devant le tribunal.
“Nous ne permettrons pas l’enterrement avant d’avoir obtenu une explication de la libération du principal suspect”, a déclaré la veuve.
Un groupe rival avait creusé une tombe au cimetière de Wanyororo jeudi et souhaitait procéder à l’inhumation.
Le défunt, père de deux enfants et footballeur dans un club de la localité, se serait disputé avec le suspect qui affirmait qu’il fréquentait sa femme avant de le poignarder à mort.
