Le jeudi 27 août, Facebook a annoncé qu’elle va poursuivre en justice, en Californie, un développeur installé en Biélorussie, du nom de Nikolay Holper. Il est accusé d’avoir mis en place en 2017 un service de faux engagements appelé Nakrutka, toujours actif au moment du dépôt de plainte.
Selon Facebook, Holper utilisait un réseau de bots, des logiciels automatisés, et des comptes Instagram pour « diffuser des faux “j’aime”, commentaires, vues et abonnés sur Instagram ».
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Selon la plainte de Facebook, plusieurs sites web avaient été créés pour vendre ces services. Certains des comptes Instagram utilisés par Nakrutka ont engendré 8 millions de « likes » en seulement deux jours. Le site de Nakrutka est entièrement en russe.
Il y a deux ans, l’entreprise indiquait qu’elle avait supprimé 583 millions de faux comptes rien qu’au premier trimestre 2018. Une tâche si énorme qu’elle est très largement déléguée à des logiciels.
Ce n’est pas la première fois que Facebook tente de mettre fin à de tels contournements de ses règles. Le site d’actus tech TechCrunch souligne : « Beaucoup d’utilisateurs d’Instagram, par exemple, participent à des “pods” où ils coordonnent systématiquement des “j’aime” et des commentaires croisés entre leurs publications, pour flouer les algorithmes d’Instagram. »
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Simultanément, Facebook a porté plainte au Royaume-Uni contre les sociétés MobiBurn et Oak Smart, et leur fondateur et unique actionnaire Fatih Haltas. La firme de Mark Zuckerberg a constaté que ces entreprises collectaient des données d’utilisateurs sur Facebook et d’autres réseaux sociaux, en payant des développeurs d’applications ; en échange, ils installaient du code malveillant dans leurs applications, leur permettant de récupérer le nom de la personne, son fuseau horaire, son adresse e-mail et son genre.