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Facebook : le réseau social accusé de répandre la haine

Facebook annonce la suppression de plusieurs pages et comptes ; les raisons

Crédit Photo : Europe 1

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La lanceuse d’alerte à l’origine de la fuite de documents internes de Facebook qui ont alarmé le public et des élus américains s’est montrée pour la première fois à visage découvert dimanche le 24 octobre dernier.

Ancienne ingénieure chef de produit chez Facebook, Frances Haugen a accusé le groupe de «(choisir) le profit plutôt que la sûreté» de ses utilisateurs, dans un entretien diffusé par la chaîne CBS.

Cette trentenaire doit être auditionnée ce 26 octobre par la commission au Commerce du Sénat américain. Dimanche, le sénateur démocrate Richard Blumenthal, membre de la commission, a rendu hommage au courage de la lanceuse d’alerte.

Avant son départ de l’entreprise, en mai, Frances Haugen avait emmené de nombreux documents issus de recherches internes à l’entreprise et confiés notamment au «Wall Street Journal».

Dans un article publié mi-septembre, le quotidien a révélé, sur la base de ces informations, que l’entreprise effectuait des recherches sur son réseau social Instagram depuis trois ans pour en déterminer les effets sur les adolescents.

Les études ont notamment montré que 32% des adolescentes estimaient que l’utilisation d’Instagram leur avait donné une image plus négative de leur corps lorsqu’elles n’en étaient déjà pas satisfaites.

Plus tôt dans la même journée du 24 octobre, le vice-président du groupe Nick Clegg avait accordé un entretien à la chaîne CNN et tenté de limiter les possibles dégâts qu’allait causer l’interview de la lanceuse d’alerte.