Mardi, Facebook a déclaré avoir supprimé un grand nombre de messages au cours des derniers mois. Ces derniers encourageaient la violence et les discours de haine sur la plateforme.
La plus grande société de médias sociaux au monde a retiré environ 4,7 millions de messages liés à des organisations haineuses sur son application phare au premier trimestre, contre 1,6 millions au quatrième trimestre 2019. Elle a également supprimé 9,6 millions de messages contenant des propos haineux, contre 5,7 millions au cours de la période précédente. Cela marque une multiplication par six des suppressions de contenus haineux depuis le second semestre 2017, la première période pour laquelle Facebook divulgue des données.
La société a également déclaré qu’elle avait apposé des étiquettes d’avertissement sur environ 50 millions de contenus liés au COVID-19, après avoir pris la mesure inhabituellement agressive d’interdire la désinformation nuisible sur le nouveau coronavirus au début de la pandémie. “Nous avons le sentiment que ces étiquettes d’avertissement fonctionnent. Quatre-vingt-quinze pour cent des personnes qui voient un contenu avec une étiquette ne cliquent pas pour le voir”, a déclaré le directeur général Mark Zuckerberg aux journalistes lors d’une conférence de presse.
Facebook a publié ces données dans le cadre de son cinquième rapport sur l’application des normes communautaires, qu’il a introduit en 2018, en même temps que des règles de bienséance plus strictes en réponse à la réaction de l’entreprise face à son approche laxiste en matière de contrôle des contenus sur ses plateformes. Parmi ces dernières figurent les applications mobiles Messenger et WhatApp de Facebook.
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Les améliorations apportées par Facebook ont également permis de supprimer de manière proactive davantage de contenus liés à la drogue et à l’exploitation sexuelle, a déclaré la société.
